7 haïkaï

N° : 15, le 04 04 2006

D’âcres rayons crient
et strient les volets vaincus
du dormoir fumeux.


Les brumes opaques
étouffent les yeux cernés
d’un passant sans nom.


Le dos de la main
de l’aube frôle l’iris
de pierre sacré.


— ses yeux, océans,
falaise abrupte du front,
rafales de soie ! —


La pierre trop dure
du parvis glace les pas
— l’ouragan s’éloigne.


La pluie, les pavés,
ses reflets illuminants
sans bruit, oh — si loin…


Etale est le fleuve
poignardé par les étoiles
— le cercueil serein




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