indus martial n°1

N° : 26, le 17 08 2008








"Je n'ai plus que les os, un schelette je semble",
Mes entrailles ne sont que réserves de fiel ;
Mon âme et mes vertèbres courbent sous le Ciel
Bleu de cendre d'espoir et blanc de haine ensemble.



Prends un dur destrier, fais-le danser à l'amble :
Pathétique spectacle. Tel suis donc Gabriel
Mais j'éructe du fer fondu, et non pas miel,
Et j'annonce le Glaive et les glaires qui tremblent.



Putrides, mes semblables aux ailes oiseuses ;
Les miennes sont coupantes, de raide métal,
Et déchirent le soir et sa fadeur étale.



Caduques, leur Nouvelle et Morale vaseuses ;
Il est temps que l'on crie hurle et braille à l'envi
Qu'il est temps de chaumer tout ce qui reste en vie.









(postdanstaface : le premier vers est emprunté aux Derniers vers de Pierre de Ronsard, un poème d'espoir sur la mort et l'au-delà, pour ce qu'il est temps de renverser toute chose. Certains tons et couleurs dans les images sont empruntées consciemment à Der Himmel über Berlin (Les Ailes du désir) de Wim Wenders, certains assemblages de termes et les ambiances liées, à Triarii (On Wings of Steel en particulier, et entre autres), ou Baudelaire -hélas-, ou saint Jean ; l'ambiance est un souvenir de Sophia, l'album Deconstruction of the World. Rien ne naît de nulle part, toute inspiration l'est d'ailleurs, on ne fait jamais que répéter, comme un singe idiot ; reste à le savoir, et à s'en souvenir, et à le gueuler, et à gueuler ; jusqu'à la mort.)



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